La dynamique associative sera au cœur de la session de formation qui aura lieu les 3 et 4 octobre prochains à Paris. Cette formation est référencée par le CFS et portée par deux de ses membres : Anne-Gaël ERARD et Khadidja LAHLALI.
Fini les tensions, les réunions interminables, ou les décisions qui n’avancent pas !
Cette formation vous donnera des outils concrets pour une organisation plus performante, plus harmonieuse et mieux adaptée aux défis de demain. Vous apprendrez à maîtriser des outils de gouvernance efficaces et à instaurer un climat de confiance et de transparence au sein de votre équipe.
De la gouvernance associative et ses défis
Dans le monde associatif et coopératif, nombreuses sont les organisations qui cherchent à adopter un mode de gouvernance plus horizontal, plus démocratique. Pourtant, beaucoup se trouvent confrontées à une réalité difficile : malgré les bonnes intentions, le chemin vers une gouvernance réellement participative s’avère souvent semé d’embûches.
La gestion des associations repose fréquemment sur une poignée de personnes clés, qui détiennent à elles seules la majorité des responsabilités et des prises de décision. Ce modèle de fonctionnement, en plus d’empêcher l’inclusion et la contribution active des nouveaux membres, peut à terme épuiser les membres historiques et entraîner des tensions, voire des conflits internes.
Face à ces difficultés, il arrive que certaines organisations décident de prendre un virage radical en prônant des résolutions du type : « Plus de chef·fe ! Désormais, tout le monde aura voix au chapitre ! ». Mais, même si cette intention est louable, essayer de faire participer tout le monde à chaque décision peut rapidement se transformer en obstacle. Le fonctionnement devient alors plus lourd, les réunions interminables, et chaque décision devient un processus chronophage et énergivore. Ce qui devait être un modèle « plus démocratique » se révèle souvent rigide et inefficace, freinant ainsi l’agilité de l’organisation.
En quoi la sociocratie peut transformer la gouvernance associative ?
La sociocratie est une méthode de gouvernance participative qui permet de créer un cadre à la fois transparent, équitable et efficace. Elle s’appuie sur des principes simples mais puissants pour structurer la prise de décision collective de manière fluide et agile, sans alourdir les processus internes.
Dans une organisation en sociocratie, l’idée n’est pas de demander à chacun de participer à toutes les décisions, mais plutôt de répartir les rôles et les responsabilités de manière à ce que chaque membre puisse avoir un impact là où il est le plus pertinent. Ainsi, on évite les longs débats inefficaces et les blocages dus à un trop-plein d’interventions, tout en garantissant que chaque voix compte.
Que peut apporter concrètement la sociocratie à votre gouvernance ?
Transparence et équité : La sociocratie vous apprend à instaurer des règles de gouvernance qui favorisent la clarté dans les processus de prise de décision, permettant ainsi à chaque membre de savoir quand et comment il peut intervenir.
Efficacité : Elle offre un équilibre entre la participation collective et la rapidité décisionnelle. Vous ne serez plus paralysés par des discussions sans fin et pourrez agir plus rapidement, tout en impliquant l’ensemble de l’équipe.
Éviter la gouvernance trop lourde : Un modèle mal structuré ou trop participatif peut engendrer des réunions longues et improductives. La sociocratie met en place des cercles décisionnels qui permettent à chacun de prendre part à des décisions spécifiques, sans ralentir le fonctionnement global de l’organisation.
Encourager l’initiative individuelle : En sociocratie, les membres sont responsabilisés. Ils et elles peuvent prendre des décisions autonomes dans leur domaine, tout en restant alignés avec les objectifs collectifs. Cela permet de maintenir une dynamique collective agile tout en valorisant la contribution individuelle.
Si vous souhaitez transformer votre association pour qu’elle devienne plus agile, équitable et participative, j’aurais le plaisir de vous accueillir à notre formation avec ma consœur, Anne-Gaël ERARD.
Khadidja LAHLALI